Les infos concernant le Tekos des Transmusicales
de Rennes [3-4-5 décembre 2004]
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Korn’g
heol propose une table ronde
Afin de sortir par la
discussion et le dialogue de la crise qui s’annonce pour les
Transmusicales’off, le collectif Korn’g heol appelle à un rendez-vous avec
les représentants de l’état, les officiels de la mairie et de la vie
culturelle rennaise.
Le but de cette réunion n’est pas de trouver un terrain pour la rave en
marge des Transmusicales, il est trop tard et Korng’heol a déjà conseillé
aux Sound System d’éviter de s’installer sur Rennes, mais de trouver un
terrain d’entente et des positions communes afin de pouvoir construire
l’avenir de la culture Free Party sur Rennes et d’envisager de manière
sereine les Trans’Off 2005.
Alors que de multiples appels a la réaction sont lancés (manifestation, rave
sauvage…) par la frange radicale du mouvement, Korn’g heol reste persuadé
que si la mairie et l’état font des propositions concrètes pour améliorer la
place des Free Parties dans le paysage culturel rennais, la situation se
calmera d’elle-même.
On ne peut que comprendre une jeunesse a qui on laisse uniquement pour
s’exprimer que l’espace d’un rassemblement annuel alors que le public
représente plus de 100 000 passionnés en Bretagne et beaucoup plus de
supporters « passifs ». Que diraient les fans de rock s’ils n’avaient plus
qu’un festival par an ?
Les souhaits de Korn’g heol sont que les autorités fassent les démarches
pour autoriser quelques soirées de moyenne importance (autour de 1000 à 2000
personnes) dans l’année et la mis en place d’un encadrement pour le temps
fort des Trans’off 2005.
Cette réunion se déroulera vendredi 3 décembre 2004 à 14 heures. Béatrice
Macé pour la direction des Transmusicales, Thierry Ménager de l’Antipode
(MJC de Cleunay) et Vincent Priou, médiateur rave du 44 et directeur de
Trempolino à Nantes ont déjà confirmé leur présence à la réunion.
La mairie de Rennes na pas encore donné sa position.
La préfecture et le médiateur Rave du 35 ne souhaitent pour l’instant pas
assister a la réunion préférant gérer les troubles par la violence que de
tenter de les éviter.
La DRAC sollicitée, n’a pas eu l’autorisation d’assister à la réunion, la
préfecture souhaitant que les service du gouvernement s’expriment d’une
seule voix, celle de la fermeté.
Korn’g heol garde l’espoir que les points évoqués lors de cette réunion
seront suffisamment forts pour à la fois attirer l’attention des Sound
System et les teufeurs mais aussi pour bien faire comprendre à la préfecture
que les objectifs sont pacifistes, que la négociation doit primer sur la
répression brutale.
Un point presse sera réalisé à l’issue de la réunion.
KORN'G HEOL (www.korngheol.zik.mu)
du Jeudi 02 Décembre 2004
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Rave : Korn'g Heol tente un appel à négocier
Suite à la décision de la préfecture d'interdire toute rave ou
teknival en parallèle des Trans Musicales, Korn'g Heol, collectif de sound
systems techno bretons, en appelle d'abord au calme en invitant les « sons »
« à ne pas prendre le risque de s'installer en raison de l'arrêté
préfectoral qui entraînera saisie », sans oublier l'intervention des forces
de l'ordre.
Après avoir une nouvelle fois contesté qu'un accord ait été passé avec ses
bénévoles sur l'organisation d'un seul teknival annuel en Bretagne, le
collectif rappelle qu'il dépend de sa base mais que « les actions
individuelles menées par des sound systems radicaux agacés par la position
radicale de la préfecture ne peuvent être imputées à l'ensemble de la scène.
Remettre en question le travail fait lors du teknival de l'été, avec plus de
150 bénévoles et un impact positif n'est pas acceptable. Sa remise en
question provoquerait une radicalisation immédiate du conflit ».
Enfin, Korn'g Heol trouve regrettable que l'on soit « prêt à se battre [...]
alors qu'il ne s'agit que d'action culturelle, de musique et de passion » et
conclut en demandant « la tenue d'une table ronde avec la mairie, les
institutions culturelles locales et la préfecture afin de trouver un moyen
de sortir de la crise par le haut plutôt que par la violence. [...] Notre
but est simplement d'exister en harmonie avec le monde qui nous entoure, pas
de nous battre toutes les semaines pour pouvoir danser en paix ».
Ouest-France du Jeudi 02 Décembre 2004
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Raves interdites en Côtes-d'Armor et Morbihan
« Tout rassemblement festif à caractère musical, de type
rave-party, free-party ou teknival, est interdit, du 1er
au 10 décembre, en marge du festival Trans Musicales de Rennes. »
La décision de Pierre-Henry Maccioni, le préfet des Côtes-d'Armor,
intervient en parallèle à l'arrêté de la préfète d'Ille-et-Vilaine (Ouest-France
de mardi). « Cette décision a pour but de prévenir les troubles à l'ordre
public et les risques en matière sanitaire, de sécurité civile et de
sécurité routière que présenterait un rassemblement illégal », poursuit
le préfet.
Ouest-France du Jeudi 02 Décembre 2004
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Pas de rave dans les Côtes-d'Armor en décembre
Le préfet des Côtes d'Armor a annoncé sa décision
d'interdire "tout rassemblement festif à caractère musical de type
rave-party, free-party ou teknival" du 1 au 10 décembre en marge du festival
Transmusicales de Rennes.
Cette décision a pour but de prévenir les troubles à l'ordre public et les
risques en matière sanitaire, de sécurité civile et de sécurité routière que
présenterait un rassemblement illégal organisé dans les Côtes-d'Armor en
marge des Transmusicales de Rennes.
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Trans OFF 2004, la position de Korn'g Héol
Le Collectif du Son de
l’Ouest, représentant la plupart des Sound System techno bretons tiens à
réagir aux dernières nouvelles et a la prise de position de la préfecture.
· Tout d’abord, le collectif invite les Sound System à ne pas prendre le
risque de s’installer sur Rennes et alentours pendant les Transmusicales en
raison de l’arrêté préfectoral, qui entraînera saisie et violences policière
avec certitude, autant pour eux que pour le public.
· Le collectif rejette complètement l’accord verbal qui aurait soi-disant
été passé par la préfecture du 29 lors du Technival de SCAER. En effet, le
Technival de SCAER a été organisé par les bénévoles de Korn’g Heol, les
documents d’autorisation du terrain et la plupart des accords ont étés
signés par les même personnes que celles qui ont fait la demande
d’autorisation pour les TRANS’OFF. A aucun moment les bénévoles de Korn’g
Heol n’ont pu s’engager sur un tel accord. Il est possible que certains
individus en leur nom propre, pris en aparté par les institutions et sous la
pression de menaces aient pu tenir ce genre de discours, mais Korn’g Heol et
les Sound System ne peuvent accorder de valeur a des propos tenus
secrètement par des individus isolés sous la pression. Ce n’est pas quand le
délégué syndical coincé dans les toilettes de son entreprise par le patron
qui le menace craque que les employés doivent accepter ce qui a été dit dans
cet huis clos. Korn’g Heol n’a eu connaissance de cet accord qu’en octobre.
Le seul accord pris concernait l’annulation du Technival des Vielles
Charrues, et il a été tenu et sera tenu l’année prochaine.
· Korn’g Heol rappelle qu’il est un médiateur et qu’il ne représente que les
Sound Sytem qui le soutiennent, et ce uniquement tant que sa position leur
convient, comme tout organisme représentatif, il dépend de sa base. Les
actions individuelles menées par de Sound System radicaux agacés par la
position radicale de la préfecture ne peuvent être imputés à l’ensemble de
la scène. Remettre en question le travail fait lors du Technival de l’été,
avec plus de 150 bénévoles et un impact positif n’est pas acceptable. Sa
remise en question provoquerait une radicalisation immédiate du conflit.
· Korn’g Heol trouve regrettable que l’on soit prêt à se battre et qu’on
aille vers l’émeute alors qu’il ne s’agit que d’action culturelle, de
musique et de passion. Le collectif demande donc la tenue d’une table ronde
avec la mairie, les institutions culturelles locales et la préfecture afin
de trouver un moyen de sortir de la crise par le haut plutôt que par la
violence.
Le mouvement free est un mouvement qui revendique la fête libre et
non-marchande, trop d’années ont passé dans la violence et l’incompréhension
des pouvoirs publics. Notre but est simplement d’exister en harmonie avec le
monde qui nous entoure, pas de nous battre toutes les semaines pour pouvoir
danser en paix. Il est temps de s’asseoir à la table et de voir quelle place
cette culture crée par les jeunes peut prendre sa place dans la société sans
perdre son identité.
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Interdiction de toute rave dans les Côtes-d'Armor du 1er au 10 décembre
Le préfet des Côtes d'Armor
Pierre-Henry Maccionni a annoncé mardi dans un communiqué sa décision
d'interdire "tout rassemblement festif à caractère musical de type +rave-party+,
+free-party+ ou +teknival" du 1 au 10 décembre en marge du festival
Transmusicales de Rennes.
"Cette décision a pour but de prévenir les troubles à l'ordre public et les
risques en matière sanitaire, de sécurité civile et de sécurité routière que
présenterait un rassemblement illégal organisé dans les Côtes-d'Armor en
marge des Transmusicales de Rennes.
Elle intervient en parallèle à l'arrêté du préfet d'Ille-et-Vilaine du 24
novembre, précise le communiqué.
Le préfet d'Ille-et-Vilaine Bernadette Malgorn a décidé d'interdire tout
rassemblement de type rave party entre le 30 novembre et le 10 décembre en
marge du festival de musiques actuelles qui se tient de jeudi à samedi.
Depuis plusieurs années, les "teufeurs" profitent des Transmusicales pour se
réunir dans l'agglomération rennaise, sans concertation avec les
responsables du festival, qui ne participent pas à l'organisation de ces
rassemblements techno.
Organisée sur un terrain de la ville de Rennes réquisitionné par la
préfecture, une rave party avait réuni jusqu'à 18.000 "teufeurs" en décembre
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Mme Bernadette
Malgorn, Préfète de la région de Bretagne, Préfète d’Ille-et-Vilaine,
tiendra le Lundi 29 novembre 2004 à 11 h 15 (salle du cabinet Préfecture
Beauregard) une conférence de presse concernant l’interdiction de tout
teknival cette année en marge des Transmusicales. Vous êtes invité(e) à y
participer.
Contact presse :
Edith HARZIC : 02 99 02 11 80
Michèle LACROIX : 02 99 02 11 81
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Pas de rassemblement
techno
La décision de la préfecture est
tombée hier. Toute rave-party en marge du festival des Transmusicales est
interdite.
La traditionnelle rave qui se
déroule à l'occasion des Transmusicales semble être compromis. L'arrêté
interdit tout rassemblement techno entre le 30 novembre et le 10 décembre.
Le dialogue semble rompu entre les représentants de Korn'g héol (le
collectif des sound system techno de l'Ouest) et la préfecture.
L'an dernier, le rassemblement
techno avait rassemblé près de 18 000 "teufeurs" et s'était déroulée sur le
terrain rennais de la Prévalaye. Cette année, le collectif des sound system
techno de l'Ouest avaient saisis les services de l'Etat début novembre avec
une déclaration de rassemblement teknival. Mais la préfecture rappelle qu'il
avait été convenu qu'un seul teknival se déroulerait chaque année en
Bretagne et précise, par ailleurs, que l'utilisation du terrain de la
Prévalaye "n'a pas été autorisée par la ville de Rennes". L'arrêté
préfectoral indique que ce rassemblement est "de nature à compromettre
gravement la sécurité et la tranquilité publiques". Environ 700
policiers et gendarmes seront réquisitionnnés pour l'occasion.
France3 Ouest du Vendredi 26 Novembre 2004
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La préfecture interdit
toute rave à l'approche des Transmusicales de Rennes
La préfète
d'Ille-et-Vilaine Bernadette Malgorn "a décidé d'interdire tout
rassemblement de type rave party" entre le 30 novembre et le 10 décembre, en
marge du festival de musiques actuelles Transmusicales de Rennes, a-t-on
appris vendredi auprès de la préfecture. Les services de l'Etat avaient été
saisis début novembre d'une "déclaration de rassemblement teknival" émanant
d'un "Collectif des sons de l'Ouest". "Il avait été convenu avec les
organisateurs du teknival de Scaër (Finistère) en juillet 2004 que désormais
un seul teknival se déroulerait en Bretagne chaque année, l'été,
alternativement entre les quatre départements" de la région, souligne la
préfecture d'Ille-et-Vilaine dans un communiqué. "Cet engagement n'a pas été
respecté par le Collectif des sons de l'Ouest", déplore la préfecture, qui
regrette que "la déclaration déposée (...) ne désigne pas non plus de façon
précise les organisateurs et les moyens qu'ils comptent mettre en oeuvre
pour assurer l'encadrement de la manifestation". "Il apparaît que le
rassemblement envisagé est, dans ces conditions, de nature à compromettre
gravement la sécurité et la tranquillité publiques", poursuit le communiqué.
Environ 700 policiers et gendarmes seront mobilisés sur la période concernée
"aux fins de garantir l'ordre public", prévient la préfecture. Depuis
plusieurs années, les "teufeurs" profitent des Transmusicalesdécembre) pour
se réunir dans l'agglomération rennaise, sans concertation avec les
responsables du festival, qui ne participent pas à l'organisation de ces
rassemblements techno. Organisée sur un terrain de la ville de Rennes
réquisitionné par la préfecture, une rave party avait réuni jusqu'à 18.000 "teufeurs"
en décembre
France3 Ouest du Vendredi 26 Novembre 2004
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La préfecture interdit toute rave-party
L'arrêté pris hier empêchera-t-il l'organisation d'un
rassemblement techno ?
Hier, la préfecture a annoncé que tout rassemblement de
musique techno est interdit entre le 30 novembre et le 10 décembre. Une
réponse ferme à ceux qui avaient déjà annoncé leur intention d'organiser
une grande fête sur le terrain de la Prévalaye, à Rennes, en marge des
Transmusicales.
Depuis plusieurs semaines déjà on sentait le dossier mal
embouché. D'un côté, le collectif Korn'g héol (union des sounds systems
techno de l'Ouest) qui demande un terrain pour permettre l'organisation
d'un teknival. De l'autre, la préfecture qui répond qu'un rassemblement
techno par an (il y en a eu un à Scaër en juillet), cela suffit. Hier,
donc, la nouvelle est tombée. La préfète interdit la rave qui se déroule
traditionnellement en marge des Transmusicales. L'arrêté préfectoral
vise large : il interdit « tout rassemblement de type teknival, free,
ou rave party entre le 30 novembre et le 10 décembre ». Pour la
préfecture, « il apparaît que le rassemblement envisagé est [...] de
nature à compromettre gravement la sécurité et la tranquillité
publique ».
La préfecture apporte ainsi une réponse ferme à la
déclaration de teknival qui lui avait été envoyée au début du mois. Le
terrain de la Prévalaye, à Rennes, qui avait accueilli la « teuf » l'an
dernier, recueillait une nouvelle fois les faveurs des fans de techno.
La préfecture répond : « L'utilisation du terrain [...] n'a pas été
autorisée par la ville de Rennes et il sera occupé par des forains cette
année. » En outre, l'État estime que la déclaration déposée « ne
désigne pas non plus de façon précise les organisateurs et les moyens
qu'ils comptent mettent en oeuvre pour assurer l'encadrement de la
manifestation. »
Beaucoup pensent que l'interdiction n'empêchera pas une
rave d'être organisée sur un autre terrain si la Prévalaye est gardé par
les forces de l'ordre. Alors, histoire de bien faire passer son message
et dans l'espoir d'éviter un rassemblement improvisé, la préfecture se
fait menaçante. « Toute infraction à l'arrêté sera constatée par les
forces de l'ordre, spécialement réquisitionnées, afin d'être transmise à
la justice. » Les « sons » (enceintes, amplis, etc.) pourront être
saisis. À l'occasion des Transmusicales, et en prévision d'un éventuel
teknival, près de 700 CRS et gendarmes mobiles ont été mobilisés... Dans
notre édition d'hier, Christophe, un jeune homme du collectif Korn'g
Héol, livrait son sentiment : « Le passé a prouvé que, même sans
autorisation, les gens se déplacent en masse et les choses peuvent mal
tourner. » Dans un communiqué, le collectif ajoutait : « pour la
manifestation autorisée de Scaër, cet été, la manifestation s'était
déroulée de façon exemplaire. »
Thomas HENG
Ouest France du Vendredi 26 Novembre 2004
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Aucun teknival ne sera autorisé cette année en marge
des transmusicales
La déclaration de rassemblement « teknival » transmise à la
préfecture par un collectif « d'organisateurs » au début du mois de novembre
ne permet pas la délivrance d'un récépissé de déclaration. L'utilisation du
terrain envisagé par le collectif pour le déroulement du teknival, le
terrain de la Prévalaye à Rennes, n'a pas été autorisée par la ville de
Rennes et ce terrain sera occupé par des forains cette année.
Les recherches de terrain n'ont pas cessé depuis plusieurs années et ont
mobilisé largement les services de l'Etat, mais les conditions requises très
exigeantes (superficie, accessibilité, état du terrain...) sont difficiles à
réunir. C'est notamment pour cette raison qu'il avait été convenu avec les
organisateurs du teknival de Scaër dans le Finistère en juillet 2004 que
désormais un seul teknival se déroulerait en Bretagne chaque année, l'été,
alternativement entre les quatre départements. Cet engagement n'a pas été
respecté par le collectif des sons de l'ouest.
La déclaration déposée en préfecture ne désigne pas non plus de façon
précise les organisateurs et les moyens qu'ils comptent mettre en oeuvre
pour assurer l'encadrement de la manifestation.
Après deux réunions entre le collectif des sons de l'ouest et la préfecture,
il apparaît que le rassemblement envisagé est, dans ces conditions, de
nature à compromettre gravement la sécurité et la tranquillité publiques. La
préfète de l'Ille-et-Vilaine a donc décidé d'interdire tout rassemblement de
type teknival, free ou rave party entre le 30 novembre et le 10 décembre,
conformément au décret du 3 mai 2002.
Toute infraction à l'arrêté préfectoral sera constatée par les forces de
l'ordre, spécialement réquisitionnées, afin d'être transmise à la justice.
Il est rappelé en particulier que toute installation de son pourra entraîner
sa saisie. Au cours du week-end des Transmusicales, environ 700 policiers et
gendarmes seront mobilisés aux fins de garantir l'ordre public sur les
différents sites concernés.
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Le dialogue est rompu pour la rave
Y aura-t-il une rave ou un teknival en marge des
Transmusicales la semaine prochaine ? La préfecture ne l'autorise pas faute
de terrain. Est-ce pour autant que les jeunes ne se déplaceront pas ? Le
collectif de sound systems techno qui jouait le rôle de médiateur craint le
contraire et tire le signal d'alarme mais, faute de dialogue, se retire des
discussions. On évoque toutefois toujours le terrain rennais de la Prévalaye.
Une nouvelle fois, les Transmusicales approchent,
l'existence d'un rassemblement techno gratuit en marge du festival se
précise et rien d'organisé, ou du moins d'accompagné, n'apparaît à
l'horizon. En tout cas, le dialogue semble rompu depuis mardi soir entre
les autorités préfectorales et les représentants de Korn'g héol (Union
des sound systems techno de l'Ouest). Pour Christophe, l'un des cinq
représentants sur trente à avoir été accepté à cette réunion de mardi,« la
préfecture tend vers la politique de l'autruche. Pour eux, s'il n'y a
pas de sons (enceinte, amplis, machines pour diffuser la musique)
il n'y aura pas de monde. Pourtant, le passé a prouvé que, même sans
autorisation, les gens se déplacent en masse et les choses peuvent mal
tourner. » Et il cite l'exemple du teknival organisé en marge des
Vieilles Charrues qui, en 2003, avait été interdit. Les heurts avec les
forces de police avaient été nombreux au Faouët et un jeune avait dû
être amputé d'une main après avoir ramassé une grenade lacrymogène.
« Pour la manifestation autorisée de Scaer cet été, ajoute à
l'inverse Korn'g Héol dans un communiqué, la manifestation s'était
déroulée de façon exemplaire. »
Un seul teknival par an ?
« La préfecture nous affirme qu'elle a énormément de
mal à trouver un terrain mais a-t-elle vraiment cherché ? reprend le
membre de Korn'g héol. Nous n'avons pas non plus trouvé de terrain de
notre côté mais, pour les Teknival (les plus grands rassemblements)
cela est toujours passé par un terrain réquisitionné. »
À la Prévalaye ?
Au centre du débat reste toujours cet accord verbal qui
aurait été passé, selon la préfecture, pour n'organiser qu'un seul
teknival annuel, pendant l'été, en Bretagne. « Quand Scaer a été
organisé, différentes conditions ont été écrites et rien ne faisait
référence à ce soi-disant accord. De toute façon on n'a parlé que de
l'été et la question des Trans n'a jamais été évoquée. En fait,
poursuit le représentant de ce collectif créé avec de nombreux bénévoles
pour gérer au mieux ces rassemblements, nous avons l'impression que
les efforts faits pour Scaer ne sont pas suivis d'effets. On a été
reconnu sur le coup mais c'est tout. »
Que va-t-il se passer maintenant. Restera-t-on à
l'interdiction pure et simple ? Le terrain rennais de la Prévalaye,
comme en 2003 et 2001, va-t-il être réquisitionné au dernier moment
contre l'avis de la mairie ? Dans son communiqué, Korn'g héol affirme
vouloir toutefois tenter une ultime demande : « N'ayant d'autre
terrain à proposer en l'état, une déclaration va être envoyée sous peu à
la préfecture concernant le terrain de la Prévalaye. Nous le regrettons
car nous préférerions ne pas déranger à nouveau ses habitants, et sommes
prêts à envisager rapidement un autre terrain d'accueil avec la
préfecture. » Hier, sollicitée par nos soins, la préfecture, dont la
position a été confirmée au collectif par un courrier du ministère de
l'Intérieur reçu mercredi, ne nous a pas communiqué sa position.
Gilles KERDREUX
Ouest France du Jeudi 25 Novembre 2004
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La préfecture ne veut pas du Teknival
Bon alors le point est
simple :
Selon la pref
On a pas d'autorisation de propriétaire de terrain donc on peut pas avoir
d'autorisation pour faire la soirée...
Les nouvelles propositions qu'on a faites sont pas plus valables que l'autre
car pas d'autorisation du propriétaire.
De toutes façon on en aura jamais puisque tous les maires de rennes et
communes alentours sont contre.
Il faudrait d'ailleurs qu'on se demande pourquoi sont tous contre (c notre
faute en gros, méchant drogués -le directeur de cabinet a d'ailleurs répété que
certains
sons se finançaient avec la drogue ce qui semble important pour lui)
Personne veut de vous a rennes, allez donc faire ca ailleurs ou ils sont
plus cool (genre dans l'est)
Et le courrier du ministère, dit " vous avez un tekos pour l'été, vous avez
dit que ce serait suffisant, tenez vous a vos engagements et lachez nous la
grappe" (engagement que nous n'avons pas pris)
Il veulent qu'on dise aux sons et aux teufeurs de pas venir, mais de toutes
façon il y aura assez de crs pour jeter tout le monde. (mais ils pensent
qu'il y aura personne vu qu'il n'y a pas d'autorisation).
Ceux qui ont fait la négociation sont priés de ne pas être dans le
département 35 pour le WE des trans (sous-entendu clair).
La presse, les teufeurs, les sons, s'en battent, niqueront tous a coup de
crs si ca bouge, même si ca coute plus cher que de gérer...
KORN'G HEOL (www.korngheol.zik.mu) du
Mardi 24 Novembre 2004
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Le Tekos des Trans OFF ne sera pas légale
Après une réunion réunissant le Collectif des Sound System
de l'Ouest "Korn'g heol", les médiateurs "rave" et la préfecture, toutes les
propositions de Korn'g heol ont été refusées. Donc Korn'g heol a annoncé son
retrait de la médiation avec la préfecture.
Le Tekos des Trans OFF de Rennes n'aura donc pas lieu...
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RDV à la Préfecture de Rennes
le Mardi 23 Novembre !!!
Korn'g heol Le collectif des Sound System de l'ouest invitent tout le
monde (Teufeurs, Organisateurs, Partenaires, Médias, Associations,
Riverains,...) devant la Préfecture de Rennes le Mardi 23 Novembre à
19H15 afin de soutenir les négociations pour que les Tans OFF 2004 aient
lieu.
Venez nombreux afin de faire voir que nous sommes motivée et décidé à
faire ce Tekos dans la joie et la bonne humeur !!!
Faites passez ce message à tous vos amis et Rendez-Vous mardi 23
Novembre à 19H15 à la préfecture de Rennes.
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Dernière chance de
négociation pour les Trans Off 2004
Korn'g
heol Le collectif des Sound System de l'ouest tire la sonnette d'alarme et
alerte l'opinion publique sur la situation dramatique et les risques
d'incidents majeurs lors de la manifestation techno en marge des
Transmusicales.
En effet, le collectif qui s'est proposé de prendre en charge la médiation
pour faciliter le déroulement de ce festival off qui existe depuis bientôt
10 ans, s'est heurté a un refus catégorique de la préfecture d'autoriser la
manifestation.
Le lieu originellement envisagé, La Prévalaye, n'est pas disponible car les
gens du voyage y sont installés, et la préfecture a donc interdit la
manifestation sans proposer d’autres solutions. La mairie quand a elle
refuse de recevoir cette manifestation sur son territoire.
Devant l'inconscience des pouvoirs publics et la politique du tout
répressif, le collectif Korn'g Heol refuse d'abandonner la négociation et
propose un rendez-vous de la dernière chance mardi prochain à la préfecture
pour envisager d'autres terrains.
Korn'g Heol tient à signaler que sa mission de médiation est primordiale et
que si les pouvoirs public restent sur leur position on risque de
s'acheminer vers des incidents majeurs entre jeunes et forces de l'ordre. On
rappellera et on déplorera ceux du Faouët en 2003 qui avait vu un jeune
raver avoir la main arraché par une grenade a souffle des CRS lors
d’affrontements qui avaient fait de nombreux blessés parmi les fans de
techno.
Il est aberrant que des jeunes citoyens français, bénévoles et passionnés de
musique se retrouvent à se battre pour simplement présenter leur passion au
public et offrir un spectacle gratuit et populaire (bientôt autant de public
que les Transmusicales, mais pour un spectacle entièrement gratuit et
bénévole)
L'état préférera-t'il dépenser l'argent du contribuable en mobilisant les
forces de l'ordre pour mater les jeunes et les empêcher de se réunir en les
poussant vers la marginalité, plutôt que de les aider et de les soutenir
pour que leur passion s’insère dans la société ? Quoi qu’il en soit, les
ravers sont prêts encore une fois a lutter pour le droit a la fête libre et
non marchande, comme chaque année depuis 10 ans.
Cette année s’annonce pire que tout, et Korn’ Heol invite les médias à venir
partager les résultats de cette négociation de la dernière chance, mardi 23
novembre a 19H15 devant la préfecture de Rennes. En cas de refus de la part
de préfecture, Korn‘g Heol annoncera l’abandon de son rôle médiateur et
l’échec des négociations.
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Appel aux
motivés pour les TRANS 2004
Comme
lors du teknival de SCAER cet été, Korn’g Heol va essayer de mettre en place
une orga de motivés pour que le tekos se passe bien.
Mais cette fois la situation est particulière. En effet pour l’instant la
préfecture est contre l’organisation de ce teknival et vient de nous
informer du refus de notre demande d’autorisation qui avait été déposée
comme l’indique la loi, le 27 octobre dernier.
Mais nous continuons a négocier et il est très probable que la préfecture
cédera au dernier moment sous la pression des sons et des médias et la
présence des teufeurs.
Donc plutôt que d’attendre le dernier moment pour s’organiser, nous voulons
compenser l’incompétence de la préfecture en s’organisant et en mettant un
groupe de gens motivé en place qui pourra s’installer et gérer quelque soit
le lieu qu’on trouvera et la forme que prendront les TRANS OFF 2004.
Il faut du monde pour les tâches suivantes:
- L’arrivée sur le site
- Le parking
- La donation
- La propreté pendant et à la fin du tekos (WC compris, chacun faisant ce
qu'il souhaite)
- La protection des champs cultivés, des fermes et des habitations
- L’implantation du fléchage pour venir au tekos, à partir de 5 km avant
- Et les infos sur le site (panneaux parking, informer les gens de la
coupure nettoyage tout les jours de 14 a 15h, etc…).
Même si ont doit se préparer au dernier moment, on ne laissera pas la fête
partir en vrille, laisser un terrain crade en partant et des riverains
mécontents, donc nous avons besoin de tous les passionnés.
Comme d’habitude, ce sera dur, long, il fera froid et ce sera le bordel,
mais n’hésitez pas a faire circuler cet appel et a motiver vos potes pour
que la fête continue.
Alors ne baissons pas les bras, et montrons leur que nous pouvons faire la
fête autrement !
Pour les motivés, passez sur le forum de Korn’g Heol
www.korngheol.zik.mu
, allez dans la rubrique « s’inscrire » et inscrivez vous et on vous renvera
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KORN'G HEOL (www.korngheol.zik.mu) du
Jeudi 18 Novembre 2004
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Point sur la négociation concernant les TRANS
OFF 2004
Korn’g
Heol, l’Union du Son de l’Ouest a déposé un dossier de demande
d’autorisation pour une free sur plusieurs jours (3 4 5 dec) sur le terrain
de la Prévalaye à Rennes.
Le dossier était déjà mal parti car la préfecture affirme que les Sound
System s’étaient engagés lors du Teknival de Scaer cet été à ne rien faire
pour les Trans en l’échange d’un teknival par an en été en Bretagne.
Korn’g Heol et la majorité de médiateurs qui se sont occupés de Scaer ne se
sont jamais prononcé sur cet engagement et même le médiateur du 29 n’en n’a
pas souvenir.
S’il a été pris par d’autres sous la pression, sans consulter les sons, il
n’a aucune valeur. Un démenti a été publié dans la presse.
Un dossier de demande d’autorisation en bonne et due forme a été déposée,
ainsi qu’un courrier recommandé à la mairie, au ministère de l’intérieur.
Des contacts ont étés pris avec les organisations de prévention et
d’assistance (MDM, T+, Orange Bleue…), qui ont aussi contacté la préfecture
pour les interroger.
Une réunion avec une prise de contact avec les riverains, lors d’un débat a
la MJC de Cleunay a eu lieu.
Malgré ce travail la préfecture donne aujourd’hui 17 novembre par un appel
téléphonique de mr Radenac (le médiateur du 35) son refus d’autorisation.
Ses raisons sont le fait que La Prévalaye est utilisée par les gens du
voyage à cette période et qu’il coûterait trop cher de les déplacer comme
cela a été fait l’année dernière, ce que nous comprenons tout a fait.
Cependant la pref, plutôt que de proposer une alternative, interdit la
manifestation et prépare un arrêté préfectoral.
L’action de Korn’g Heol, médiation entre les sons et les autorités est
fortement entravée par cette attitude bornée de la préfecture, mais nous
allons quand même proposer d’autres terrains en début de semaine prochaine a
la préfecture. Nous avons rendez-vous mardi prochain avec eux.
Le comité de voisinage de la Prévalaye continuent eux aussi de proposer
d’autres terrains.
Le collectif va continuer a essayer de négocier mais nous tenons dès a
présent a informer les Sound System des point suivants:
· S’il y a un arrêté préfectoral interdisant les TRANS OFF, il sera vraiment
dangereux de poser et les risques de saisie seront important et c’est a
priori déjà en route.
· La négociation continue mais nous ne pouvons rien garantir. Nous mettons
en place une organisation de bénévoles etc pour être prêts, au cas ou le feu
vert tombe, ce sera probablement au dernier moment, à vous de vous arranger
en conséquence.
· Il faut garder le soutien des teufeurs jusqu’au bout pour garder la
pression sur les autorités, nous vous demandons donc de prévenir votre
entourage que pour l’instant ce n’est pas bon, mais que les choses peuvent
se débloquer au dernier moment, comme cela c’est souvent passé lors des
années précédentes.
· Quoi qu’il arrive, quelle que soit la décision des autorités, il est très
probable qu’il se passera quelque chose sur Rennes pendant les Trans, que ce
soit une simple soirée, une manifestation ou un tuning festival ou autre
initiative créative, les Sound Systems bretons ne laisseront pas tuer la
free des Trans sans réagir. Restez à l’écoute.
Korn’g Heol jouera jusqu’au bout son rôle de médiateur et devra se retirer
si l’état refuse de négocier, mais les Sound System bretons ont d’hors et
déjà prévenu qu’ils n’accepterons pas sans réagir que l’état, de manière
unilatérale interdisent des manifestations qui existent depuis plus de 10
ans a Rennes. A SUIVRE.
KORN'G HEOL (www.korngheol.zik.mu) du
Jeudi 18 Novembre 2004
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Rave off des Trans: Korn'g
heol réfute les arguments de la préfecture
Korng'heol ne se pose pas en
organisateur mais en médiateur
L'association affirme, que, "que ce soit interdit ou autorisé, ils le
[NDR:le teknival] feront, sous une forme ou une autre", voulant par là même
poursuivre tradition vieillle de près de 10 ans. L'association remet en
cause "le soi-disant engagement pris lors du festival de Scaër". Aucun
engagement de ce type n'aurait en effet été pris "Personne n'aurait pu
sérieusement prendre l'engagement d'annuler une manifestation implantée
depuis presque 10 ans sans consulter l'ensemble des acteurs du secteur. Nous
rejetons donc unanimement l'existence même de cet accord." Le collectif
invite la préfecture à examiner la demande déposée par les sound systems
dans le cadre de la loi "pour que cette manifestation se fasse dans de
bonnes conditions, plutôt que d'attendre le dernier moment pour autoriser
permettra un déroulement optimal de la manifestation, en réduisant les
nuisances plutôt que s'en plaindre après coup.
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Rave off des Transmusicales: Les
organisateurs veulent passer en force
Le collectif Korn'g Héol a annoncé à la préfecture son
intention d'organiser un teknival du 3 décembre à midi au 5 décembre au
soir.
Organisée l'an dernier à la Prévalaye à Rennes, malgré l'opposition de la
mairie, la préfecture a fait entendre aux organisateurs qui voulaient
renouveler leur fête au même endroit cette année que la free party serait
non grata en Bretagne cet hiver. En cause, un accord tacite et moral cet été
lorsque le teknival de Scaër a été autorisé, qui prévoyait qu'un seul
événement par an pourrait se dérouler en Bretagne, en alternance dans les 4
départements. Le bras de fer est en tout cas engagé, et il y a fort à parier
qu'il y aura une crise à gérer début décembre si aucun terrain d'entente
n'est trouvé d'ici là. La préfecture oppose aux organisateurs que l'an
dernier, les déclarations de bonnes intentions des organisateurs n'ont pas
été suivies. Le terrain n'a pas été correctement nettoyé. "Cela a coûté des
milliers d'euros en nettoyage et en indemnisations des riverains".
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La rave des Trans' fait déjà du bruit
Des fans de techno annoncent une fête à la
Prévalaye, contre l'avis de l'Etat
C'est pile dans un mois. Le bras de fer est engagé. D'un côté, les jeunes
qui veulent une rave party à Rennes, pendant le week-end des Transmusicales.
De l'autre, la préfecture, qui n'en veut pas.
J-30. Les Transmusicales approchent. Et qui parle Trans, parle
rave. Depuis quelques années, en marge du festival de musique « top-branché »,
des jeunes teuffeurs organisent une free-party. Il y a deux ans à
Marcillé-Raoul, sur un terrain agricole, l'an dernier sur le terrain de la
Prévalaye, à Rennes. « Les organisateurs parlent d'une tradition »
s'étonne Thibaut Sartre, le directeur de cabinet de la préfète. Une
tradition qu'ils entendent faire respecter cette année. La préfecture ne
l'entend pas de cette oreille. Fausses notes en vue. La rave approche.
En fait, hier matin, dans un communiqué, le collectif Korn'g
Héol a annoncé à la préfecture son intention d'organiser un festival de
musique techno (Tecknival) du 3 décembre à midi au 5 décembre au soir.
L'Union des sounds system techno de l'Ouest a choisi son terrain : la
Prévalaye, à Rennes.
Du côté de la préfecture, on apprécie très moyennement.
Thibaut Sartre : « Lors de la rave de Scaër, en juillet, nous avions
passé une sorte d'accord avec les organisateurs. On avait dit : les services
de l'Etat sont prêts à vous aider pour faciliter l'organisation. Mais une
fois par an seulement sur le territoire de la Bretagne, pendant l'été. Nous
avions même dit que la rave tournerait chaque année sur un département
différent. » Voilà donc le contrat moral « non-écrit » passé
l'été dernier, selon la préfecture.
Aujourd'hui, le pacte semble bien loin. Il y a quelques jours,
un groupe de jeunes du collectif Korn'g Héol a rencontré le directeur de
cabinet de la préfète pour tenter d'imposer l'idée d'une « teuf » en
marge des Trans. Le collectif dit avoir reçu « un refus catégorique ».
Confirmation de la préfecture : « Nous nous en tenons à ce que nous
avions décidé cet été : une rave par an. » Alors, le collectif menace :
« Bon nombre de participants vont se déplacer et le risque de
débordements grandit en l'absence de terrains pour les canaliser. »
Le collectif a donc décidé, hier, de forcer le passage en
décrétant qu'une rave aurait lieu sur le terrain de la Prévalaye. « Nous
le regrettons, car nous préférerions ne pas déranger à nouveau ses habitants
et sommes prêts à envisager rapidement un autre terrain d'accueil avec la
préfecture. » Pas question répond l'État. « L'an dernier, les
déclarations de bonnes intentions des organisateurs n'ont pas été suivies.
Le terrain n'a pas été correctement nettoyé. Cela a coûté des milliers
d'euros en nettoyage et en indemnisations des riverains (certains
assurent n'avoir toujours pas été indemnisés, NDLR). »
Bref, le bras de fer a commencé. La préfecture rêve d'un mois de
décembre sans rave. Les raveurs rêvent d'un tecknival. « Nous avons
toujours la possibilité d'interdire le rassemblement » prévient
Thibaut Sartre.
Thomas HENG
www.rennes.maville.com du jeudi 4
novembre 2004
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Communiqué de Presse de Korn'g Héol
Korn'g
heol, l'Union des Sons de L'Ouest, a souhaité réagir aux propos tenus par la
préfecture et dans la presse au sujet de la Free Party des Trans Musicales
qui se tiendra à Rennes les 3, 4 et 5 décembre 2004.
Légitimité !
La Free Party en marge des Transmusicales existe depuis près de 10 ans. A
partir de 1995, pour compenser les coûts trop élevés des soirées techno
organisées pendant le festival, la jeunesse techno de Rennes, soutenue par
des sound systems français, s'est organisée pour offrir un spectacle techno
gratuit, dans une ancienne déchetterie dans la proche banlieue rennaise.
Puis la politique de censure musicale et culturelle du festival et de la
ville ont annulé la Rave'O'trans, et banni la techno du centre ville, autant
pour les Trans ou pour la fête de la musique. Du coup manifestation gratuite
a grossi, répondant à la demande de la jeunesse, multipliée par la
répression qui interdit les petites raves et concentre le public sur les
grosses depuis 2001.
Cette fête n'est donc pas le fruit du délire de quelques extrémistes, mais
un phénomène mur, fruit de l'action culturelle et citoyenne des groupes de
jeunes passionnés qui souhaitent vivre et faire partager leur musique et
leur culture gratuitement et bénévolement au public.
Médiation ?
Korng'heol veut aussi signaler qu'il n'est pas l'organisateur de cette
manifestation, mais un médiateur. Les sound-systems, groupes d'artistes
équipés de sono, souhaitent, comme c'est le cas depuis 10 ans, organiser une
rencontre " off " aux Trans. Que ce soit interdit ou autorisé, ils le
feront, sous une forme ou une autre. Korng'heol se propose donc de faire que
les choses se passent bien en agissant comme interface entre les pouvoirs
publics et les sound systems.
Démenti !
L'affirmation de la préfecture sur le soi-disant engagement pris lors du
festival de Scaër est fausse. En effet les Sound systems et leurs
représentants n'ont à aucun moment pris ce genre d'engagement.
Ils avaient pris l'engagement de bien s'occuper du Technival de SCAER, en
juillet dernier et de laisser le lieu en bon état, ainsi que d'éviter tout
rassemblement en marge du festival des vielles charrues. Cet engagement a
été tenu et la manifestation c'est déroulé dans d'excellentes conditions. En
contre-partie les préfectures de Bretagne se sont engagées à trouver chaque
été un terrain pour un technival dans un des départements bretons de manière
tournante. Aucun autre engagement n'a été pris, ni par Korng'heol, ni par
aucun des membres des Sound Sytems ayant déposé la demande pour la
manifestation lors des Trans 2004. La préfecture invoque un accord oral
passé lors en juillet 2004, mais la plupart des membres des sound systems
présents lors de la négociation n'en ont pas été au courant. Quoi qu'il en
soit, personne n'aurait pu sérieusement prendre l'engagement d'annuler une
manifestation implantée depuis presque 10 ans sans consulter l'ensemble des
acteurs du secteur. Nous rejetons donc unanimement l'existence même de cet
accord.
Cadre légal et civisme
Plutôt donc que d'invoquer des pseudo-accords verbaux avec des personnes
non-représentatives, la préfecture ferait mieux de s'en tenir au cadre légal
et examiner la demande déposée par les Sound Sytems, conformément a la loi
et aux directives du Ministère de l'Intérieur. Commencer dès maintenant à
prendre les dispositions pour que cette manifestation se fasse dans de
bonnes conditions, plutôt que d'attendre le dernier moment pour autoriser
permettra un déroulement optimal de la manifestation, en réduisant les
nuisances plutôt que s'en plaindre après coup.
Culture ou troubles de l'ordre public ?
Quand cessera t'on de considérer les Sound Sytems et les jeunes des free
parties comme des ennemis à abattre ? Quand cessera t'on de donner comme
interlocuteur à une demande culturelle une administration chargée de l'ordre
public ? La France si donneuse de leçon au niveau international sur le
respect des spécificités culturelles sera t'elle un jour capable de
comprendre qu'il existe en son sein de nouvelles cultures divergentes et
qu'il convient de les aider à exister plutôt que de chercher à les détruire
ou les parquer dans un " événement " annuel, réserve culturelle des
technoïdes marginalisés ?
Le gouvernement l'a compris et des directives dans ce sens ont été prises,
mais la réalité locale reste encore à faire progresser. Le Ministère de
l'Intérieur, successivement M. Sarkozy puis M. De Villepin, a reçu les Sound
System et a compris les attentes de ce mouvement. Ils ont écrit plusieurs
directives aux préfets de région leur enjoignant notamment de chercher des
terrains pour organiser des free parties et d'accueillir sereinement au sein
de la société cette culture forte de centaine de milliers de passionnés en
Bretagne, mais comme répond cyniquement Thibaut Sartre à la préfecture : "
on est obligé de chercher, mais on est pas obligé de trouver " !!!
Korng'heol s'exprime pour l'ensemble des Sound Sytem, des artistes et des
individus faisant partie de ce collectif informel et peut être joint a
l'adresse e :mail suivante :
korngheol@yahoo.fr
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Réunion
médiateurs de Korn'g héol
Une réunion a eu lieu
entre les médiateurs de Korn'g héol ( l'Union des Sound-Systems techno de
l'Ouest ) et la préfecture afin de préparer dans de bonnes conditions le
technival qui se déroulera en marge des Transmusicales.
Depuis plusieurs années, autorités et organisateurs, se donnent rendez-vous
à cette période de l'année afin de convenir ensemble d'un terrain adéquat
pour cette manifestation.
Face au refus catégorique des représentants de l'état, le technival des
Transmusicales risque cette année de ressembler au rassemblement du Faouët
2003 avec les conséquences que l'on connaît.
En effet, bon nombre de participants vont se déplacer et le risque de
débordements grandit en l'absence de terrains pour les canaliser.
Le but de Korn'g Héol et des nombreux bénévoles consiste justement a établir
des stratégies pour gérer au mieux cet afflux de population.
Nous déplorons que les efforts entrepris pour le technival de Scaer (29)
début juillet 2004 ne soient réitérés.
En effet, suite à plusieurs concertations entre médiateurs, Sound-Systems et
autorités, cette manifestation c'était déroulée de manière exemplaire.
N'ayant d'autre terrain à proposer en l'état, une déclaration de Free Party
va être envoyé sous peu à la préfecture concernant le terrain de la
Prevalaye.
Nous le regrettons, car nous préférerions ne pas déranger à nouveau ses
habitants, et sommes prêts à envisager rapidement un autre terrain d'acceuil
avec la préfecture.
Les promesses du gouvernement quant au nombre de rassemblements autorisés et
l'annonce de la région Bretagne comme région pilote pour la Free Party ne
semble pouvoir être tenue.
Il faut malgré tout espérer que la préfecture s'inscrira dans une démarche
responsable et consensuelle sur le sujet, notamment concernant la recherche
de terrain pour ne pas en arriver aux réquisitions habituelles que nous
déplorons.
KORN'G HEOL du Mardi 26 Octobre 2004